Les natifs du Grand Est vivant dans une autre région ont une meilleure espérance de vie

20 décembre 2016

A 30 ans, les hommes nés dans le Grand Est et ayant quitté la région ont une espérance de vie supérieure de 0,9 an à ceux qui y sont resté (+0,8 an pour les femmes). Est-ce que cette augmentation de l'espérance de vie des émigrés est liée à des changements de comportement, à un meilleur accès aux soins ou à d'autres facteurs? L'espérance de vie varie-t-elle en fonction de la région d'émigration?

L'étude réalisée par l'Insee et par l'Orsas-Lorraine montre que les écarts d'espérance de vie entre ceux qui sont partis et ceux qui sont restés sont en grande partie liés au fait que les catégories socioprofessionnelles les plus aisées sont celles qui ont le plus fréquemment quitté la région. Or, l'espérance de vie des cadres est plus élevée que celle des ouvriers. On constate également que les natifs du Grand Est installés en Ile-de-France sont ceux qui vivent le plus longtemps. Leur espérance de vie est d'ailleurs supérieure à celle des Franciliens de naissance.

Consulter le document :

Espérance de vie des natifs du Grand Est

L'étude est également disponible sur le site de l'Insee