Dispositif d'interprétariat médical en Grand Est

La maîtrise de la langue chez les immigrés constitue un des principaux déterminants du recours et du non recours aux soins : « Plus une personne est à l’aise en français, moins elle renoncera aux soins et cet effet est plus marqué encore pour les femmes que pour les hommes. » (COIRIER E. « Le recours aux soins des nouveaux migrants », Infos migrations, N°76, juin 2015, 4 p. )

La présente étude s’inscrit dans une volonté de favoriser l’accès aux soins médicaux des populations non francophones, notamment par l’élargissement au Grand Est du dispositif d’interprétariat professionnel existant en Alsace.

Elle vise à fournir des éléments d’aide à la décision à l’Agence régionale de santé (ARS) et à l’Union régionale des professionnels de santé – Médecins libéraux (URPS-ML) pour la généralisation du dispositif d’interprétariat en médecine de ville à l’échelle du Grand Est.

Cette étude comprenait deux volets :

  • Un premier volet d’amélioration de la connaissance des besoins sur le territoire, décliné en deux documents :
    • Les populations non francophones en Grand Est
    • L’estimation des besoins en interprétariat en Grand Est
  • Un second volet d’accompagnement à l’évaluation du dispositif expérimental d’interprétariat médical en médecine libérale.

Les résultats de cette étude ont notamment pu faire l’objet d’une présentation lors d’un COPIL élargi du Praps (octobre 2019), en présence de M. Alain Regnié, Délégué interministériel chargé de l'accueil et de l'intégration des réfugiés (Diair), auprès du ministre de l'Intérieur.

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